Artxibak
2006/03/23
Ezin da berriz indarkeria ikusi asmatzen ahal
Jose Mari Muñoak frantsesez egindako elkarrizketa Libération egunkarian ETAren su etenari buruz
José Maria Muñoa, délégué aux relations extérieures de la Présidence du gouvernement autonome basque, réagit à l'annonce, mercredi par l'organisation terroriste basque ETA, d'une trêve permanente.
Quelle crédibilité accordez-vous à cette annonce?
Avant tout, cette nouvelle me remplit de joie et d'espoir. Même s'il faut rester prudent et attendre que les faits viennent confirmer la réalité de la trêve, je crois que nous pouvons être confiants et je ne peux pas m'empêcher d'être optimiste. Après trois années sans assassinat, bien qu'il y ait eu d'autres formes de terrorisme, il est maintenant impensable de revenir à la violence. Pour moi, une page est tournée. On a tellement souffert, il y a eu tellement de personnes assassinées, et l'ETA a été un tel obstacle aux avancées politiques, en particulier aux avancées nationalistes, que je ne comprendrais pas que des partis politiques mettent à présent des bâtons dans les roues pour la suite.
Vous visez le Parti populaire (opposition de droite)?
C'est le seul parti à s'être opposé à toute discussion avec l'ETA, mais je pense qu'il ne continuera pas à tenir une position de fermeture totale. L'opinion espagnole ne peut pas ne pas accepter une telle bonne nouvelle. Les gens vont enfin respirer, car tout le monde sait que la trêve ne peut pas être le résultat d'une négociation politique entre l'ETA et le gouvernement espagnol. Personne, et le Parti national basque (EAJ-PNB) encore moins que quiconque, n'accepterait une décision politique qui soit le fruit d'une négociation sur le fond avec l'organisation terroriste. Il y a bien sûr eu des discussions, notamment sur le rapprochement des prisonniers de leurs familles, mais c'est le prix à payer pour la pacification du pays basque et cela contribuera à faire baisser la tension.
Si l'ETA respecte la trêve, c'est le commencement d'un processus politique?
Il est évident que cela ne va pas se faire du jour au lendemain, mais nous attendons depuis si longtemps que ce pas soit franchi que nous avons appris à être patients et persévérants! Le processus de paix réclamé et exigé par le gouvernement basque prévoit deux étapes. D'abord la disparition de l'ETA, qui n'a aucune représentation démocratique au pays basque, et de toute forme de violence, non seulement les assassinats mais aussi les menaces, le racket, les extorsions et le «terrorisme de rue». Une fois que les armes se sont tues, nous pouvons commencer à parler politique autour d'une table et à réfléchir au renforcement de notre statut d'autonomie, dans le cadre d'un pacte entre Madrid et le pays basque.
Quelle crédibilité accordez-vous à cette annonce?
Avant tout, cette nouvelle me remplit de joie et d'espoir. Même s'il faut rester prudent et attendre que les faits viennent confirmer la réalité de la trêve, je crois que nous pouvons être confiants et je ne peux pas m'empêcher d'être optimiste. Après trois années sans assassinat, bien qu'il y ait eu d'autres formes de terrorisme, il est maintenant impensable de revenir à la violence. Pour moi, une page est tournée. On a tellement souffert, il y a eu tellement de personnes assassinées, et l'ETA a été un tel obstacle aux avancées politiques, en particulier aux avancées nationalistes, que je ne comprendrais pas que des partis politiques mettent à présent des bâtons dans les roues pour la suite.
Vous visez le Parti populaire (opposition de droite)?
C'est le seul parti à s'être opposé à toute discussion avec l'ETA, mais je pense qu'il ne continuera pas à tenir une position de fermeture totale. L'opinion espagnole ne peut pas ne pas accepter une telle bonne nouvelle. Les gens vont enfin respirer, car tout le monde sait que la trêve ne peut pas être le résultat d'une négociation politique entre l'ETA et le gouvernement espagnol. Personne, et le Parti national basque (EAJ-PNB) encore moins que quiconque, n'accepterait une décision politique qui soit le fruit d'une négociation sur le fond avec l'organisation terroriste. Il y a bien sûr eu des discussions, notamment sur le rapprochement des prisonniers de leurs familles, mais c'est le prix à payer pour la pacification du pays basque et cela contribuera à faire baisser la tension.
Si l'ETA respecte la trêve, c'est le commencement d'un processus politique?
Il est évident que cela ne va pas se faire du jour au lendemain, mais nous attendons depuis si longtemps que ce pas soit franchi que nous avons appris à être patients et persévérants! Le processus de paix réclamé et exigé par le gouvernement basque prévoit deux étapes. D'abord la disparition de l'ETA, qui n'a aucune représentation démocratique au pays basque, et de toute forme de violence, non seulement les assassinats mais aussi les menaces, le racket, les extorsions et le «terrorisme de rue». Une fois que les armes se sont tues, nous pouvons commencer à parler politique autour d'une table et à réfléchir au renforcement de notre statut d'autonomie, dans le cadre d'un pacte entre Madrid et le pays basque.
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