Artxibak
2006/08/13
Questions à Daniel Willmé « Ni à droite ni à gauche »
Daniel Willmé, 54 ans, premier adjoint au maire de Guewenheim, informaticien chez IBM à Bâle, est depuis 2004 le président de l'Union du Peuple Alsacien (UPA), qui organise l'université d'été de Mulhouse avec l'association culturelle Fer's Elsass (Pour l'Alsace).
C'est quoi, être régionaliste aujourd'hui ? Notre fédération regroupe deux mouvements en Bretagne, trois au Pays basque, deux en Catalogne Nord, un — le Parti national corse — en Corse, un en Occitanie, un en Alsace et un seul — le Mouvement Région Savoie — en Savoie, la Ligue savoisienne ayant été exclue l'an dernier pour propos racistes. Nous sommes des minorités qui s'appuient sur une culture, une langue, un particularisme, comme les Flamands en Belgique, et qui militent pour l'Europe des régions.
Que revendiquez-vous ? Des pouvoirs accrus au niveau des régions dans tous les domaines, même en matière fiscale. Et la reconnaissance par la France, à travers l'article 2 de la Constitution, des langues régionales — donc chez nous l'alsacien et l'allemand — comme langue de la République à côté du français.
Qui soutiendrez-vous à l'élection présidentielle de 2007 ? La fédération R § PS, majoritairement ancrée à gauche, s'est clairement prononcée pour l'alternance. Le mouvement que je préside compte, lui, une centaine de membres et de sympathisants. L'UPA n'est ni à droite ni à gauche et on bannit les extrêmes. Nous n'avons rien à voir avec le Front national et je hais la xénophobie.
Recueilli par L.N.
© L'Alsace 13 août 2006
Photo LN : Daniel Willmé, président de l'UPA.
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