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2012/06/07

Philippe DUHALDE : "un tremplin pour le biltzar "

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Philippe  DUHALDE :

ARGAZKIA JAITSI

Qu'est ce qui vous a décidé à vous lancer dans cette campagne ?

Cela fait 3 ans environ, grâce au mensuel LEMA, que j'ai connu EAJ-PNB et je me suis rendu compte que je partageai cette vision d'un Pays basque ancré en Europe. La suite logique a été mon adhésion au biltzar de Baxe Nafarroa – Xiberoa. Alors, quand Pako Arizmendi m'a proposé d'être son second, j'ai dit oui. Mais il m'a fallu 3 jours de réflexion, parce que ce n'est pas une décision forcément évidente. Mais j'ai dit oui, parce qu'il est nécessaire que notre voix se fasse entendre dans ces élections.

La Soule est toujours tiraillée entre Béarn et Pays basque. Que changerait la mise en place d'une collectivité territoriale du Pays basque ?

Que l'on soit en Soule, en Basse Navarre ou en Labourd, on connaît ce même attachement important à notre territoire. Et la culture et l’économie y sont étroitement liées. Cette collectivité permettrait de renforcer ce lien et nos valeurs. Et puis, si la Soule gardera toujours son petit côté « à part », elle pourra travailler plus étroitement avec ses voisins bas navarrais notamment pour des projets qui dépassent le seul cadre intercommunal.  

Parmi les projets qui vous tiennent à cœur il y a l’achèvement de la voie de la Soule ?

C'est une demande ancienne des entreprises locales qui veulent être plus proches de l’autoroute . Si l'on part du postulat que la porte d'entrée de la Soule par l’autoroute est Salies, la logique voudrait que l'on ait une bonne voie d'accès entre Mauléon et Salies. Or la voie de la Soule s'arrête aux portes... de la Soule, à Charritte de bas ! Le tronçon restant jusqu’à Mauléon est dans les cartons du Conseil général et reste toujours à faire. Si les entreprises nous disent nous en avons besoin ! la réponse doit être à la hauteur de cette demande. Ceci, bien sûr, en associant les riverains et les communes traversées et en explorant les différentes possibilités.

La moitié de la 4ème circonscription est béarnaise. Quel message lui lancez-vous ?

Dans notre profession de foi nous disons dès la première page: une collectivité territoriale pour le Pays basque ! Et pourquoi pas une en Béarn ? Ce  n’est pas une boutade, mais une question de fond que nos amis béarnais peuvent se poser ou se sont déjà  posés. En fait, la question que nous aimerions qu'ils se posent pourrait être celle-là : si nos voisins basques sont persuadés de pouvoir être davantage acteurs de leur avenir grâce à cette collectivité, pourquoi ne ferions-nous pas la nôtre? Et nous pourrons très bien continuer à travailler en bonne intelligence sans devoir, comme actuellement, penser à rechercher constamment un équilibre factice entre 2 territoires qui n'ont pas le même devenir. 

Au final, qu'attendez-vous de cette élection ?

La première chose c'est de réaliser le meilleur résultat possible en terme de voix. Cela voudra dire que des électeurs partagent nos idées et qu'une vie est possible en dehors des grands partis hexagonaux qui ne jurent encore que par Paris. Mais en fait, cette élection pourrait surtout être un tremplin pour le développement de notre biltzar de Baxe Nafarroa - Xiberoa. Si beaucoup comme moi y sont venus grâce à LEMA, cette élection pourrait servir de déclic à certaines personnes. Nous nous réunissons une fois par mois et elles pourront voir que nous n'avons pas la science infuse et, que des échanges, naissent pas mal de projets. 

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