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26/01/2005
EAJ-PNB soutient la nouvelle chambre d’agriculture du Pays basque
Face à un pouvoir qui reste sourd aux revendications populaires, la société basque s'organise. Dernier exemple en date : la création d'un Institut de développement agricole. Voici notre réaction.
En tant que mouvement abertzale, nous défendons :
-un pays vivant. Or, l’agriculture est un pilier du monde rural. Les campagnes ont besoin des agriculteurs. Que deviendraient même des villes comme St Palais et St Jean Pied de Port, sans marché, sans besoin d’approvisionnement dans leur différents magasins ?
Plus généralement, quel sens aurait la revendication d’un Euskal Herria des 7 provinces, si les 2 provinces basques Soule et Basse-Navarre se vidaient et si le Labourd intérieur perdaient leur vocation agricole ?
-la continuité du patrimoine basque dans une société moderne dont il fournit un repère. Au même titre que la langue ou la culture, l’agriculture modernisée de ce pays, par ses produits, ses hommes, ses mentalités, ses paysages, contribue à rendre particulier ce territoire et donc à lui donner un sens.
Nous appuyant sur une politique agricole volontariste, il nous semble nécessaire d’ :
-utiliser l’économie de marché en l’orientant dans le sens des intérêts des paysans basques. Leur revenu doit être axé sur un maximum de valeur ajoutée et donc un prix de vente rémunérateur. Les productions de qualité doivent donc être multipliées. Un revenu par une forte valeur ajoutée et non par une production à outrance limite les risques de surproduction et de baisse des exploitations. Cela favorise un pays vivant avec un tissu rural dense.
-inciter au développement durable. Lier, qualité du produit, respect de l’environnement et transmission inter-générationnelle, devrait être une évidence mais est à promouvoir aujourd’hui,
-d’accompagner l’attachement à la terre des jeunes générations. L’image de l’agriculture dans notre pays est loin, d’être passéiste comme ailleurs. Utilisons cette opportunité.
Ces orientations majeures n’ont pas été celles de la Chambre d’Agriculture des Pyrénées Atlantiques. Elle n’a pas su utiliser les atouts spécifiques de ce territoire comme l’attachement des jeunes à leur pays ou le potentiel important de productions de qualité. Elle n’a pas su sortir du schéma favorisant l’agriculture intensive. Il est donc urgent de favoriser des politiques alternatives..
Nos objectifs étant défendus par les fondateurs de la nouvelle Chambre, EAJ-PNB soutient cette opération qui permettra aux agriculteurs d’Iparralde de se libérer de leur soumission aux instances paloises et d’établir un partenariat fructueux avec les institutions de la Communauté Autonome Basque. EAJ-PNB militera pour une représentation de la diversité syndicale. EHLG est pour le moment une association de droit privé et devra prouver son efficacité auprès des agriculteurs basques qui devraient majoritairement rejoindre cette structure. C’est alors que son officialisation pourra être envisagée.
-un pays vivant. Or, l’agriculture est un pilier du monde rural. Les campagnes ont besoin des agriculteurs. Que deviendraient même des villes comme St Palais et St Jean Pied de Port, sans marché, sans besoin d’approvisionnement dans leur différents magasins ?
Plus généralement, quel sens aurait la revendication d’un Euskal Herria des 7 provinces, si les 2 provinces basques Soule et Basse-Navarre se vidaient et si le Labourd intérieur perdaient leur vocation agricole ?
-la continuité du patrimoine basque dans une société moderne dont il fournit un repère. Au même titre que la langue ou la culture, l’agriculture modernisée de ce pays, par ses produits, ses hommes, ses mentalités, ses paysages, contribue à rendre particulier ce territoire et donc à lui donner un sens.
Nous appuyant sur une politique agricole volontariste, il nous semble nécessaire d’ :
-utiliser l’économie de marché en l’orientant dans le sens des intérêts des paysans basques. Leur revenu doit être axé sur un maximum de valeur ajoutée et donc un prix de vente rémunérateur. Les productions de qualité doivent donc être multipliées. Un revenu par une forte valeur ajoutée et non par une production à outrance limite les risques de surproduction et de baisse des exploitations. Cela favorise un pays vivant avec un tissu rural dense.
-inciter au développement durable. Lier, qualité du produit, respect de l’environnement et transmission inter-générationnelle, devrait être une évidence mais est à promouvoir aujourd’hui,
-d’accompagner l’attachement à la terre des jeunes générations. L’image de l’agriculture dans notre pays est loin, d’être passéiste comme ailleurs. Utilisons cette opportunité.
Ces orientations majeures n’ont pas été celles de la Chambre d’Agriculture des Pyrénées Atlantiques. Elle n’a pas su utiliser les atouts spécifiques de ce territoire comme l’attachement des jeunes à leur pays ou le potentiel important de productions de qualité. Elle n’a pas su sortir du schéma favorisant l’agriculture intensive. Il est donc urgent de favoriser des politiques alternatives..
Nos objectifs étant défendus par les fondateurs de la nouvelle Chambre, EAJ-PNB soutient cette opération qui permettra aux agriculteurs d’Iparralde de se libérer de leur soumission aux instances paloises et d’établir un partenariat fructueux avec les institutions de la Communauté Autonome Basque. EAJ-PNB militera pour une représentation de la diversité syndicale. EHLG est pour le moment une association de droit privé et devra prouver son efficacité auprès des agriculteurs basques qui devraient majoritairement rejoindre cette structure. C’est alors que son officialisation pourra être envisagée.
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