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15/07/2005
Bienvenue au Pays basque !
Le tourisme de masse reste dominant au Pays basque. Il n’a cessé de se développer jusqu’à aujourd’hui. Cette forme d’activités a montré ses limites...
Basée sur le soleil et la plage, elle concerne essentiellement la côte, elle reste saisonnière et ne fonctionne à plein qu’entre la mi-juillet et la fin août, son contenu culturel reste faible, elle est de plus en plus concurrencée par des pays comme la Croatie qui proposent des séjours moins coûteux.
Un autre tourisme est donc indispensable qui bénéficie à tout le territoire, s’étale dans l’année et soit basée sur un réel échange et un accueil respectueux entre vacanciers et prestataires. Sous la pression d’une nouvelle demande touristique, le discours des professionnels a donc évolué. Face à une vie de plus en plus réglée et de plus en plus standardisée, les professionnels semblent avoir intégré les nouveaux besoins d’authenticité, de découverte de terroirs, de leur culture, de leur nature.
Des initiatives émergent ici et là. Pour autant, aucun plan ambitieux n’est mis en place par les pouvoirs publics pour susciter et accélérer ces nouvelles formes d’activités. On vit trop sur un acquis, sur la dépendance à une météo favorable comme cette année.
Des mesures fortes de moyen terme doivent être prises.
-Pour améliorer l’accueil et favoriser l’émergence d’initiatives, il est indispensable au préalable que les habitants du Pays basque nord en général et les acteurs du tourisme en particulier connaissent et valorisent ce pays.
Peut-il y avoir des initiatives sur la sensibilisation à la mythologie basque, si celle-ci est occultée des esprits ?
Comment satisfaire un touriste en quête de connaissance sur l’euskara si les théories sur l’origine de notre langue sont systématiquement méconnues ?
C’est donc à une véritable réappropriation de notre identité qu’il faudra travailler.
-Le rapprochement entre les acteurs de la culture, de la nature, du tourisme doit être accéléré par une tête de réseau dont ce serait la mission. Des stages de mutxiko, de pelote, l’initiation à la txalaparta, des randonnées avec des naturalistes et une foule d’autres animations doivent être par exemple renforcés et systématisés y compris au niveau commercial.
-La clientèle du Pays basque sud, captivée par notre territoire de tradition basque vivante doit être systématiquement attirée tout en la respectant dans son affirmation basque.
-Au-delà des querelles politiciennes, le Pays basque des 7 provinces en tant qu’entité culturelle et linguistique commune doit être défendu dans les salons internationaux, car notre identité constitue le plus attractif. Le Guggenheim de Bilbao doit aussi profiter aux grottes d’Isturitz. Cela suppose une collaboration très étroite dans un premier temps avec la Communauté Autonome basque.
Pour l’heure, souhaitons la bienvenue aux vacanciers venus chez nous en espérant qu’ils souhaitent y revenir parce qu’ils auront découvert un véritable pays.
Un autre tourisme est donc indispensable qui bénéficie à tout le territoire, s’étale dans l’année et soit basée sur un réel échange et un accueil respectueux entre vacanciers et prestataires. Sous la pression d’une nouvelle demande touristique, le discours des professionnels a donc évolué. Face à une vie de plus en plus réglée et de plus en plus standardisée, les professionnels semblent avoir intégré les nouveaux besoins d’authenticité, de découverte de terroirs, de leur culture, de leur nature.
Des initiatives émergent ici et là. Pour autant, aucun plan ambitieux n’est mis en place par les pouvoirs publics pour susciter et accélérer ces nouvelles formes d’activités. On vit trop sur un acquis, sur la dépendance à une météo favorable comme cette année.
Des mesures fortes de moyen terme doivent être prises.
-Pour améliorer l’accueil et favoriser l’émergence d’initiatives, il est indispensable au préalable que les habitants du Pays basque nord en général et les acteurs du tourisme en particulier connaissent et valorisent ce pays.
Peut-il y avoir des initiatives sur la sensibilisation à la mythologie basque, si celle-ci est occultée des esprits ?
Comment satisfaire un touriste en quête de connaissance sur l’euskara si les théories sur l’origine de notre langue sont systématiquement méconnues ?
C’est donc à une véritable réappropriation de notre identité qu’il faudra travailler.
-Le rapprochement entre les acteurs de la culture, de la nature, du tourisme doit être accéléré par une tête de réseau dont ce serait la mission. Des stages de mutxiko, de pelote, l’initiation à la txalaparta, des randonnées avec des naturalistes et une foule d’autres animations doivent être par exemple renforcés et systématisés y compris au niveau commercial.
-La clientèle du Pays basque sud, captivée par notre territoire de tradition basque vivante doit être systématiquement attirée tout en la respectant dans son affirmation basque.
-Au-delà des querelles politiciennes, le Pays basque des 7 provinces en tant qu’entité culturelle et linguistique commune doit être défendu dans les salons internationaux, car notre identité constitue le plus attractif. Le Guggenheim de Bilbao doit aussi profiter aux grottes d’Isturitz. Cela suppose une collaboration très étroite dans un premier temps avec la Communauté Autonome basque.
Pour l’heure, souhaitons la bienvenue aux vacanciers venus chez nous en espérant qu’ils souhaitent y revenir parce qu’ils auront découvert un véritable pays.
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