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17/11/2005
L’euskara, entre progrès et décadence
EAJ-PNB est consterné du décalage sur le sort réservé à l’euskara, en Espagne et en France.
Grâce à la modernité basque et espagnole, l’euskara est présente en Europe
Grâce à la tolérance linguistique espagnole, l’euskara est désormais officiellement présent dans des institutions européennes. Le 16 novembre 2005, Jose Mari Muñoa, délégué aux Affaires Extérieures du gouvernement basque s’est exprimé pour la première fois, officiellement, en euskara, dans une institution européenne, le Comité des Régions.
Jose Mari Muñoa a déclaré : « c’est un grand jour pour le Comité des Régions d’Europe mais aussi pour l’ensemble de l’Union européenne ».
Le pragmatisme, associé à un idéal finit par payer. EAJ-PNB avait conditionné son soutien à la Constitution Européenne, à une réelle présence de l’euskara, dans les instances européennes. C’est désormais une réalité et le début d’une belle aventure.
Dans le même temps, nous continuerons sans doute d’entendre des incantations dans le vide.
En Pays basque nord, la France laisse mourir l’euskara
Côté Pays basque nord, l’horizon de court terme se limite à une éventuelle mansuétude de l’Etat pour le financement d’une hypothétique politique linguistique, attendue après des années de réunions, de palabres et d’usure militante. Résultat : parler d’officialisation de l’euskara est encore illusoire face à des dirigeants politiques énarques, épris d’universalisme français arrogant.
A ce rythme, en 2030, l’euskara aura quasiment disparu en Pays basque nord, tout en étant sans doute une langue officielle, en Europe et vivace en Pays basque sud.
Qui est porteur de civilisation aujourd’hui ?
Grâce à la tolérance linguistique espagnole, l’euskara est désormais officiellement présent dans des institutions européennes. Le 16 novembre 2005, Jose Mari Muñoa, délégué aux Affaires Extérieures du gouvernement basque s’est exprimé pour la première fois, officiellement, en euskara, dans une institution européenne, le Comité des Régions.
Jose Mari Muñoa a déclaré : « c’est un grand jour pour le Comité des Régions d’Europe mais aussi pour l’ensemble de l’Union européenne ».
Le pragmatisme, associé à un idéal finit par payer. EAJ-PNB avait conditionné son soutien à la Constitution Européenne, à une réelle présence de l’euskara, dans les instances européennes. C’est désormais une réalité et le début d’une belle aventure.
Dans le même temps, nous continuerons sans doute d’entendre des incantations dans le vide.
En Pays basque nord, la France laisse mourir l’euskara
Côté Pays basque nord, l’horizon de court terme se limite à une éventuelle mansuétude de l’Etat pour le financement d’une hypothétique politique linguistique, attendue après des années de réunions, de palabres et d’usure militante. Résultat : parler d’officialisation de l’euskara est encore illusoire face à des dirigeants politiques énarques, épris d’universalisme français arrogant.
A ce rythme, en 2030, l’euskara aura quasiment disparu en Pays basque nord, tout en étant sans doute une langue officielle, en Europe et vivace en Pays basque sud.
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