L'enjeu foncier est en effet au coeur du problème et les collectivités ne veulent pas de ce nouveau type de décharge qu'est l'enfouissement, ce que l'on peut comprendre.

Le choix de Bil ta Garbi s'est fait par opposition aux techniques d'incinération classiques qui produisent des déchets polluants qui ont marqué les esprits notamment sur le problème des fumées.

Pourtant il existe une autre méthode de traitement, expérimentée avec succès dans l'agglomération d'Arras, qui offre des avantages remarquables si l'on compare avec les deux techniques étudiées par Bil ta Garbi et son cabinet Merlin.

- pas de dioxine ni de métaux lourds dans les fumées

- permet de traiter les déchets industriels banals et les déchets hospitaliers

- produit 2 fois plus d'énergie qu'elle n'en consomme

- peut traiter des quantités variables (contrairement à l'incinération classique)

- valorisation possible du coke issu de la combustion

- très faible quantité de résidus ultimes (pas de mâchefers ni de cendres volantes)

- pas d'effluents liquides.

On peut se demander pourquoi, lors de la concertation préalable, le syndicat Bil Ta Garbi n'a même pas évoqué cette technologie.

Pourtant il est clair que les contraintes en terme d'espace de notre territoire auraient dû nous orienter vers la thermolyse qui offre par ailleurs toutes les garanties en terme de protection de l'environnement. Il est encore temps que Bil Ta Garbi revoie sa copie et évite les difficultés qui se présentent et qui reporteront peut-être de plusieurs années la réalisation des équipements qui nous font défaut aujourd'hui.