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12/01/2006
A quand une télévision publique de proximité ?
France 3 Euskal Herri, c’est aujourd’hui 6 minutes du temps d’antenne de France 3. 6 minutes très populaires en Pays basque nord, une des audiences les plus fortes des antennes délocalisées. Pourtant, il y a des raisons de s’inquiéter sur la suite de France 3 Euskal Herri.
France 3 en baisse
France 3 Euskal Herri est en réduction progressive d’horaire. L’Etat apparaît encore une fois dans sa démission à l’égard des territoires, en réduisant le rôle d’un média pourtant populaire. Nous sommes loin d’un Euskal Telebista du Pays basque nord. Nous soutenons donc la démarche du sénateur-maire de Biarritz, Didier Borotra et de l’UDF qui dénoncent aussi cette baisse de temps d’antenne.
Ce que nous souhaiterions
-le sous-titrage en euskara, des reportages ultra majoritaires, en langue française. Il s’agirait d’une première mise à égalité des deux principales langues du Pays basque nord,
-l’introduction du gascon-occitan, dans les reportages du Bas-Adour, pour valoriser la communauté gasconne,
-la mise au premier plan des initiatives des jeunes et des entrepreneurs pour reconnaître les forces vives actuelles et futures du Pays basque nord,
-une plus grande mise en valeur du travail salarié ou bénévole des acteurs sociaux et environnementaux
Les médias nationaux, acteurs de la marginalisation
Plus généralement, à l’heure du développement dans des régions en Europe, des télévisions locales, France 3 Euskal Herri elle, est en difficulté. Dans le même temps, les médias nationaux ont été incapables de mettre en valeur les forces vives culturelles ou économiques des territoires les plus marginalisés que sont les régions historiques ou les banlieues. A trop jouer à la Bécassine ou au « t’es con ou t’es basque », la France a allumé le feu de la discrimination. Elle en paie aujourd’hui le prix.
France 3 Euskal Herri est en réduction progressive d’horaire. L’Etat apparaît encore une fois dans sa démission à l’égard des territoires, en réduisant le rôle d’un média pourtant populaire. Nous sommes loin d’un Euskal Telebista du Pays basque nord. Nous soutenons donc la démarche du sénateur-maire de Biarritz, Didier Borotra et de l’UDF qui dénoncent aussi cette baisse de temps d’antenne.
Ce que nous souhaiterions
-le sous-titrage en euskara, des reportages ultra majoritaires, en langue française. Il s’agirait d’une première mise à égalité des deux principales langues du Pays basque nord,
-l’introduction du gascon-occitan, dans les reportages du Bas-Adour, pour valoriser la communauté gasconne,
-la mise au premier plan des initiatives des jeunes et des entrepreneurs pour reconnaître les forces vives actuelles et futures du Pays basque nord,
-une plus grande mise en valeur du travail salarié ou bénévole des acteurs sociaux et environnementaux
Les médias nationaux, acteurs de la marginalisation
Plus généralement, à l’heure du développement dans des régions en Europe, des télévisions locales, France 3 Euskal Herri elle, est en difficulté. Dans le même temps, les médias nationaux ont été incapables de mettre en valeur les forces vives culturelles ou économiques des territoires les plus marginalisés que sont les régions historiques ou les banlieues. A trop jouer à la Bécassine ou au « t’es con ou t’es basque », la France a allumé le feu de la discrimination. Elle en paie aujourd’hui le prix.
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