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24/10/2007
Jean Pierre IBARBOURE « Je vis la progression d´EAJ-PNB »
Article paru dans le dernier numéro du mensuel Lema
Jean Pierre Ibarboure est membre de la direction régionale d'EAJ-PNB en Pays basque nord. Cet élu municipal askaindar nous confie ses impressions sur l'évolution de notre mouvement dans la vie locale.
Comment es-tu entré à EAJ-PNB ?
Mon itinéraire dans la vie publique débute en 1995, lorsque je suis élu conseiller municipal sur la liste du maire sortant Andde Luberriaga, à Ascain. J'ai intégré l'association des élus pour un département Pays basque en 1996. J'étais déjà membre de l'Association pour un Nouveau Département depuis 1994. En 2001, je suis réelu sur la même liste avec 12 autres colistiers. Mon intérêt pour la question basque était déjà fort. Les résultats d'EAJ-PNB lors des élections régionales de 1998 m'ont conforté dans l'idée qu'une autre voie abertzale plus pragmatique était possible. Encouragé par Jean Barreneche, un autre conseiller municipal de la majorité, j'ai décidé d'adhérer à EAJ-PNB en 1999. Depuis 2006, je suis adjoint aux finances à la mairie d'Ascain.
Nos idées sont elles acceptées par les élus ?
Beaucoup d'élus partagent beaucoup ou la grande majorité de nos idées, mais ils ne souhaitent pas apparaître auprès d'abertzale. Se montrer publiquement avec un ikurriña ne va pas encore de soi pour tout le monde. Cela crée encore des crispations. Beaucoup d'élus se disent apolitiques, non liés à un parti politique. Les idées abertzale sont souvent reprises, mais pas encore la conscience d'appartenir à un courant politique abertzale. C'est encore difficile de se dire abertzale. Des mouvements comme le nôtre doivent être plus présents auprès des élus.
Es-tu accepté en tant qu'abertzale d'EAJ-PNB ?
Mes collègues connaissent mon engagement politique. Ils respectent mon activité militante au sein d'EAJ-PNB. Je n'ai vraiment aucun problème.
Quelles ont été tes motivations pour adhérer à EAJ-PNB ?
Son origine « euskaldun fededun » a joué mais aussi son pragmatisme, sa non violence, son ouverture européenne, la préoccupation sociale, l'absence d'ostracisme anti-français. J'apprécie autant les artistes français que les artistes basques. Je suis opposé à toute dérive identitaire malgré mon abertzalisme. J'assume naturellement ma part de culture française. Il n'y a pas de cloisonnement identitaire dans ce mouvement politique mais la recherche d'une harmonie des différences, pour une vraie diversité vécue. Cela me plaît vraiment chez nous.
Quelles sont les principales critiques que tu adresserais aux partis politiques français ?
C'est leur frilosité sur des thèmes majeurs du Pays basque nord comme l'institution Pays basque, l'officialisation de l'euskara, des outils de développement comme la Chambre d'Agriculture ou l'université de plein exercice. De nombreux responsables politiques nous perçoivent comme une menace et restent enfermés dans leur vieux schémas, alors que l'Europe de demain se construit à partir des territoires. D'ailleurs ils nous critiquent toujours en utilisant de vieilles notions qui correspondent aux Etats crées au XIXème siècle en nous traitant d'indépendantiste ou de séparatiste. Derrière le mot nationaliste, ils n'y voient que des gens fermés. Ils ne nous connaissent pas bien à l'exception des élus locaux qui cotoient des abertzale.
Comment vois-tu l'avenir d'EAJ-PNB ?
Je suis très confiant sur son avenir. On y rencontre régulièrement de nouvelles personnes. Le cercle restreint du début s'est élargi. C'est rassurant et je suis conforté dans mes convictions.
Mon itinéraire dans la vie publique débute en 1995, lorsque je suis élu conseiller municipal sur la liste du maire sortant Andde Luberriaga, à Ascain. J'ai intégré l'association des élus pour un département Pays basque en 1996. J'étais déjà membre de l'Association pour un Nouveau Département depuis 1994. En 2001, je suis réelu sur la même liste avec 12 autres colistiers. Mon intérêt pour la question basque était déjà fort. Les résultats d'EAJ-PNB lors des élections régionales de 1998 m'ont conforté dans l'idée qu'une autre voie abertzale plus pragmatique était possible. Encouragé par Jean Barreneche, un autre conseiller municipal de la majorité, j'ai décidé d'adhérer à EAJ-PNB en 1999. Depuis 2006, je suis adjoint aux finances à la mairie d'Ascain.
Nos idées sont elles acceptées par les élus ?
Beaucoup d'élus partagent beaucoup ou la grande majorité de nos idées, mais ils ne souhaitent pas apparaître auprès d'abertzale. Se montrer publiquement avec un ikurriña ne va pas encore de soi pour tout le monde. Cela crée encore des crispations. Beaucoup d'élus se disent apolitiques, non liés à un parti politique. Les idées abertzale sont souvent reprises, mais pas encore la conscience d'appartenir à un courant politique abertzale. C'est encore difficile de se dire abertzale. Des mouvements comme le nôtre doivent être plus présents auprès des élus.
Es-tu accepté en tant qu'abertzale d'EAJ-PNB ?
Mes collègues connaissent mon engagement politique. Ils respectent mon activité militante au sein d'EAJ-PNB. Je n'ai vraiment aucun problème.
Quelles ont été tes motivations pour adhérer à EAJ-PNB ?
Son origine « euskaldun fededun » a joué mais aussi son pragmatisme, sa non violence, son ouverture européenne, la préoccupation sociale, l'absence d'ostracisme anti-français. J'apprécie autant les artistes français que les artistes basques. Je suis opposé à toute dérive identitaire malgré mon abertzalisme. J'assume naturellement ma part de culture française. Il n'y a pas de cloisonnement identitaire dans ce mouvement politique mais la recherche d'une harmonie des différences, pour une vraie diversité vécue. Cela me plaît vraiment chez nous.
Quelles sont les principales critiques que tu adresserais aux partis politiques français ?
C'est leur frilosité sur des thèmes majeurs du Pays basque nord comme l'institution Pays basque, l'officialisation de l'euskara, des outils de développement comme la Chambre d'Agriculture ou l'université de plein exercice. De nombreux responsables politiques nous perçoivent comme une menace et restent enfermés dans leur vieux schémas, alors que l'Europe de demain se construit à partir des territoires. D'ailleurs ils nous critiquent toujours en utilisant de vieilles notions qui correspondent aux Etats crées au XIXème siècle en nous traitant d'indépendantiste ou de séparatiste. Derrière le mot nationaliste, ils n'y voient que des gens fermés. Ils ne nous connaissent pas bien à l'exception des élus locaux qui cotoient des abertzale.
Comment vois-tu l'avenir d'EAJ-PNB ?
Je suis très confiant sur son avenir. On y rencontre régulièrement de nouvelles personnes. Le cercle restreint du début s'est élargi. C'est rassurant et je suis conforté dans mes convictions.
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