EAJ-PNB demande aux élus locaux, en particulier, aux maires d'Anglet, Bayonne et Biarritz d'être particulièrement vigilants sur le cahier des charges de cette étude. La Communauté d'agglomération du BAB s'est prononcée en faveur des nouvelles voies LGV, sans même avoir exigé une étude impartiale sur l'aménagement de la voie existante. Alors que le contrat de territoire Pays basque 2020 place parmi ses priorités le développement des relations transfrontalières, l'autorité politique basque du sud, la plus proche, à savoir la Deputacion forale de Gipuzkoa, n'a même pas été consultée, afin de garantir la continuité ferroviaire européenne.


EAJ-PNB demande aux élus locaux directement concernés d'engager une discussion approfondie avec les autorités publiques de la Communauté autonome basque, diputaciones et gouvernement basque.

EAJ-PNB demande une nouvelle fois aux élus locaux de refuser tout financement de la LGV tant que la situation ne sera pas apaisée, en Pays basque. Selon le principe de libre administration des Collectivités territoriales, les élus locaux sont en capacité de refuser une sollicitation financière de l'Etat. 

EAJ-PNB condamne l'attitude de Réseau Ferré de France (RFF), société publique, gestionnaire du projet. RFF ne peut être à la fois, juge et partie d'autant que sa faillite dans la gouvernance de la concertation est à la hauteur de son manque de crédibilité. Cette société est endettée à hauteur de 42 milliards d'euros. Elle est régulièrement épinglée par la Cour des Comptes, pour des prévisions de coût ou de trafic surestimés. Les prévisions de trafic concernant la traversée du Pays basque semblent encore une fois, très exagérées. 

EAJ-PNB refuse que les intérêts des habitants du Pays basque, territoire sans intérêt pour l'Etat français soient sacrifiés pour satisfaire les intérêts financiers de RFF.  

EAJ-PNB demande que les conditions de cette étude soient supervisées par des autorités indépendantes et les instances compétentes de l'Union européenne.