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03/12/2010

Jean-Pierre Ibarboure : « On représente un Pays Basque ouvert »

Article à lire dans le Lema de Décembre / Abendoaren Lema-n irakurgai


Jean Pierre Ibarboure, élu depuis 1995 et actuellement adjoint au maire d'Ascain revient sur quelques points d'actualité et livre ses impressions sur quelques thèmes.




Quelle a été l'influence des élus d'EAJ-PNB, dans la promotion de notre projet institutionnel ?

Il y a plus d'un an qu'EAJ PNB contribue au débat institutionnel. La grande majorité des élus et des forces économiques sont favorables à une institution pour le Pays Basque. Lors de la campagne des élections régionales
de mars 2010, le thème autour de la Région Basque pour tous, Bai Euskal Lurraldeari nous a apparu tout naturel.

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Jean-Pierre Ibarboure : « On représente un Pays Basque ouvert »

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Une commission "Collectivité Territoriale" a été créée en août 2010 au sein du Conseil d'Administation du Biltzar des Communes présidée par Christine Bessonart, maire de Senpere/Saint-Pée-sur-Nivelle. J'ai l'honneur d'y figurer avec, notamment, Jean Tellechea, conseiller municipal d'Urrugne. Une première présentation y a été réalisée par 2 membres du bureau de l'Alderdi. Le projet de Collectivité Territoriale présenté s'articule notamment
autour de 3 axes principaux :
• L'expérimentation pour aller vers plus d'autonomie
• La refonte de la carte électorale, 3 circonscriptions, 2 sénateurs et dans le cadre des élections Européennes, la Collectivité Territoriale du Pays Basque pourrait intégrer une circonscription électorale comprenant la
Communauté Autonome d'Euskadi et la Communauté Forale de Navarre.
• Un Préfet en Pays Basque dans un souci de simplification administrative, de proximité et de maintien des services publics au Pays Basque. Par ailleurs, le Biltzar des Communes participe aux travaux de réflexion menés par le Conseil des Élus et le Conseil de Développement.

EAJ-PNB a défendu une position spécifique sur le thème de la LGV, réfléchie en lien avec les élus de l'Alderdi. A-t-elle été comprise ?

Un sujet qui fait débat depuis plusieurs mois et qui fait descendre la population dans les rues de Bayonne ou d'Hendaye en ce qui nous concerne.
L'idée consistant à opposer les pro-LGV du secteur économique par exemple et les anti-LGV des associations de défense de l'environnement d'autre part, est très simpliste et ne correspond pas à la réalité du terrain.
Il est vrai que la gestion de ce dossier a été calamiteuse par le seul fait d'un pouvoir de décision centralisé dans un semblant de concertation. À l'origine, le Comité de Pilotage était composé de personnalités tout à fait respectables
mais d'aucun responsable du Pays Basque.
Que veut-on pour le Pays Basque ? La connection à la grande vitesse européenne serait un facteur de développement indéniable. La pertinence supposée d'une voie nouvelle ne doit faire oublier l'aménagement de la ligne existante moins impactante pour l'environnement et pour les finances publiques.
Beaucoup de questions sans réponses : seuil de saturation, faisabilité technique, prévisions du trafic, choix stratégique au lendemain du Grenelle de l'Environnement…

Qu'apporte de spécifique un élu jeltzale, au sein de son Conseil municipal ?

Une conscientisation basque dans plusieurs domaines comme la culture, l'euskara. L'idée de développer l'appartenance à un Pays… Basque dans le respect des règles démocratiques, non violentes est très gratifiante.
Le conseil municipal est pluriel, il faut en tenir compte. EAJ PNB est un parti ouvert par tradition.

Quels thèmes souhaitez-vous traiter en priorité ?

L'utilisation de l'euskara dans la vie publique. C'est le thème favori des Jeltzale en particulier et des abertzale en général dans l'esprit d'une reconnaissance officielle. Et d'autres thèmes de compétence municipale comme les affaires sociales, l'environnement; l'urbanisme et le patrimoine.
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