la LGV devra permettre de desservir régulièrement l'agglomération du BAB, avec un train prévu pour rouler à une vitesse permettant la desserte des petites comme des grandes agglomérations, sur le modèle de l' « Y basque ».

En Pays basque nord, comme en Pays basque sud, la LGV doit être prévue pour des trains circulant à une vitesse d'environ 180 km/h et non à près de 300 km/h, comme l'envisage RFF dans ses schémas généraux, de connection entre grandes villes.

EAJ-PNB réaffirme

- oui, à une étude sereine et sérieuse menée sur l'aménagement LGV de la voie existante qui paraît a priori plus respectueux de l'environnement, de la vie locale et des ressources budgétaires
- non, à une nouvelle voie LGV tant que sa pertinence n'a pas été démontrée.


EAJ-PNB est défavorable au schéma binaire entre anti-LGV et pro-LGV. Le débat public devrait porter sur la LGV souhaitée et le type de voie qui en résulte et éviter au maximum la crispation sur la notion de LGV elle-même.

EAJ-PNB met en exergue la méthode de gouvernance mise en place, en Pays basque sud, depuis plus de 20 ans, sur un projet plus complexe, sur un territoire plus vaste, sur un réseau ferré espagnol saturé qui signifiait dès le départ de nouvelles voies ferrées.
En Pays basque sud, les travaux de l'« Y basque » ont commencé dans un quasi-consensus social, alors qu'en Pays basque nord, ce projet demeure extrêmement controversé.

EAJ-PNB demande à la Région Aquitaine la plus grande transparence sur l'étude qu'elle finance concernant la voie LGV, en Pays basque nord, suite à l'accord Verts-Parti Socialiste.
EAJ-PNB demande au département des Pyrénées Atlantiques de coopérer et de mettre à disposition ses ressources techniques et financières pour une étude la plus aboutie possible.