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06/06/2011
Un site ordurier : http://iparralde.org
Les promoteurs de ce site sont à ce point courageux qu'il est difficile de les identifier. Leurs méthodes dignes d'officines barbouzes utilisées, en France, contre des mouvements abertzale, du Pays Basque, de Corse, de Bretagne ou d'ailleurs parviennent peut-être à nous discréditer à court terme. Mais parviendront-ils à maintenir leur cap ?
Leur démagogie politique est similaire au charabia des vendeurs de la vieille école. Ils grugent le client une fois, deux fois peut-être, davantage, mais, à la longue, ils perdent leur clientèle. Le libéralisme aussi a ses vertus.
Quelques précisions. Le site prétend : Nationalisme Basque?: Non, merci!! Nous sommes Basques et Français. Plus clairement, cela signifie que eux unissent les identités pour vivre ensemble alors que les nationalistes, les abertzale les rejetteraient.
De façon conceptuelle et dans la réalité, la nation basque des abertzale est bien plus respectueuse des identités diverses que la nation française. Suite à la politique d'uniformisation culturelle exercée par le pouvoir politique français, toutes les langues de France sont aujourd'hui en danger d'extinction. Les discours officiels complaisants et folkoriques sur le soi-disant renouveau de ces langues masquent avec difficulté cette réalité que l'UNESCO a clairement démontrée.
Le modèle le plus pur de la nation civique, à savoir, la nation française cantonne le rôle de la langue à un instrument de communication qui permet entre autres, la transmission du savoir et la promotion individuelle. Traditionnellement, les Français les plus méprisants et les plus radicalement opposés aux autres « langues de France » sont les fonctionnaires de l'Education Nationale. La nation de tendance ethnique reconnaît elle à toute langue une autre fonction : celle d'un rôle identitaire et culturel. Le rapport aux langues et aux cultures est respectueux, dans l'immense majorité des cas, par effet de mimétisme. Je comprends l'attachement de l'autre à sa langue et à sa culture, puisque je suis moi-même attaché à ma langue et à ma culture. Les Catalans reconnaissent l'occitan, comme langue officielle du Val d'Aran. EAJ-PNB reconnaît l'occitan dans son projet institutionnel. Ce rapport devient également conflictuel, dans une minorité de cas. Un rapport de domination s'établit comme dans la guerre en Yougoslavie.
Exemples : En Communauté autonome basque, les médias d'Eitb, le groupe public du Gouvernement basque sont bilingues et respectent les 2 langues officielles : l'euskara et le castillan, le système d'enseignement public permet aux parents de choisir le modèle linguistique : le modèle D, enseignement en euskara, le modèle B, enseignement en euskara et en castillan ou le modèle A, enseignement en castillan. En Pays Basque nord, les médias publics, France 3 Euskal Herri ou France bleu Pays Basque accordent une place marginale à l'euskara. Le système d'enseignement offre un enseignement en français et un enseignement bilingue qui d'ailleurs ne l'est pas dans les faits. Interdiction de l'enseignement public en euskara. Le système privé en immersion, les ikastolas est aujourd'hui soutenu financièrement, mais sans politique offensive publique. Les conditions de scolarisation sont discriminatoires envers les ikastola. Principal handicap : la distance entre le domicile des parents et le lieu d'enseignement. En général, on ne retrouve les ikastola que dans les principaux centres urbains du Pays Basque.
Preuve de la volonté de détruire, d'insulter par la démagogie : le fondateur de notre mouvement politique : Sabino Arana Goiri est comparé à Hitler, le lauburu associé à la croix nazi ou encore l'assimilation : nationalisme = assassinat. Les citations de Sabino Arana Goiri sont livrées en pâture, sans aucune explication et mise en contexte. Sabino Arana Goiri, le fondateur d'EAJ-PNB crée un premier nationalisme basque, à la fin du XIXème siècle, dans une Biscaye qui a perdu ses repères fondamentaux : pertes des fueros ou autonomies, suite aux guerres carlistes, industrialisation et immigration qui bousculent la société traditionnelle biscayenne. Peur de la mort d'une identité et fierté d'un passé glorieux à moderniser, Sabino Arana Goiri a exprimé un sentiment de rejet en utilisant les concepts de l'époque, ceux de la fin du XIXème siècle.
Pourquoi les auteurs de ce site ne citent pas Sabino Arana lorsqu'il prend la défense des ouvriers espagnols ou encore son catholicisme protecteur, contrairement au nazisme païen ?
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