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17/06/2011

Pour une LGV servant le Pays Basque

En visite en Pays Basque nord, la ministre de l'Ecologie nous apprend que de hauts fonctionnaires préparent une étude axée sur la saturation éventuelle de la ligne ferroviaire actuelle, en Pays Basque nord. L'Union Européenne avait prévu qu'a priori, la ligne existante serait suffisante, pour la traversée du Train à Grande Vitesse, en Pays Basque nord.

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Or, ce qui a priori était le scénario retenu a été le scénario rejeté, à l'issue d'une démarche faussement participative. Les élus et les représentants de la société civile, réservés sur ce changement d'option sont rentrés dans une opposition croissante, face à l'absence de réponses à leurs demandes légitimes. Il revient pourtant aux autorités françaises de garantir la crédibilité du changement d'option. Dans cet historique de défiance, la communication actuelle porte sur l'éloignement du terrain, la compétence extérieure par la technocratie de l'Etat central. La ligne du mépris est donc maintenue et même accrue.

Les Basques ont-ils droit à une gestion sérieuse de la LGV ?

EAJ-PNB défend et promeut ce projet européen de ligne à grande vitesse, en faveur du développement durable du Pays Basque.

EAJ-PNB privilégie le scénario le plus raisonnable a priori, celui de l'aménagement de la ligne existante, en Pays Basque nord et une gestion de ce dossier au plus près du terrain. Nous nous appuyons sur la méthode de travail menée par le Gouvernement basque, en Communauté autonome basque, depuis plus de 20 ans, dans un contexte ferroviaire radicalement différent.

EAJ-PNB exige la réalisation d'une étude crédible sur ce scénario de la Ligne existante, en intégrant, notamment la dimension eurocité Baiona-Donostia et la coordination de cet équipement avec les autres infrastructures locales de transport : aéroport(s) de l'eurocité, ports de Bayonne et de Pasaia.

Un nouveau mépris affiché : les trois communautés de communes côtières sont obligés de financer une étude sur la traversée du Pays Basque, à hauteur de 150 000€. Ce paiement devrait être assuré par le gouvernement français et sa préfecture départementale, puisque par ailleurs, ce même gouvernement s'arroge le monopôle de la décision et refuse à ces communes de communes et aux Basques du nord, en général, tout pouvoir de décision.

EAJ-PNB privilégie les intérêts du Pays Basque, de sa population et de son territoire et non ceux de Réseau Ferré de France, la société publique gestionnaire surendettée et le lobby puissant des sociétés du secteur ferroviaire français.

 Un gouvernement et un lobby

Ce gouvernement est le défenseur d'une conception anti-aménagement du territoire, en donnant la priorité à la connexion LGV entre grandes villes, en privilégiant, un seul critère technique, celui de la très grande vitesse qui justifie de nouveaux investissements pour de nouvelles lignes ferroviaires.

EAJ-PNB revendique une Ligne à Grande Vitesse, qui au nord comme au sud, privilégie la connexion entre villes moyennes et entre grandes villes, pour irriguer au mieux les territoires locaux, urbains et ruraux.

La phase de l'enquête publique, celle de la décision réelle approche. S'agira-t-il d'une phase de confontation démocratique dans toutes ses dimensions ou celle de la négociation et du respect mutuel ?

 

Ipar Buru Batzar

Les Conseillers municipaux d'EAJ-PNB

Manifeste pour les élections de 2024 du Parti Démocrate Européen
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