Problèmes globaux, réponses globales 

Des problèmes globaux comme ceux connus depuis la dernière crise financière requièrent des solutions globales, à minima au niveau européen. Un contrôle des grandes banques à risque « systémique », celles dont la faillite mettrait en péril tout le système financier, une véritable gouvernance de la zone euro, une harmonisation fiscale, la mise en commun des dettes des Etats, une taxe européenne sur les transactions financières pour limiter la spéculation financière, les poursuites pénales pour ceux et celles qui manipulent les marchés, l’élimination des paradis fiscaux, la lutte contre la corruption et la fraude internationale sont autant de mesures et de projets qui n’ont de sens a minima, qu’au niveau européen. Elles doivent redonner au système financier, son rôle essentiel d’investisseur au service de l’économie productive, tout en générant de nouvelles ressources propres à l’Union Européenne.

Entreprises locales, réponses de proximité 

Dans le même temps, les institutions européennes constatent une sclérose de l’échelle étatique, au service de monopoles, de grands groupes. L’échelon régional est plus efficient pour des initiatives d’appui à l’économie de production des petites et des moyennes entreprises. Par leur proximité avec ces entreprises, des régions comme Euskadi ont montré leur capacité à les accompagner au cas par cas, par des programmes d’apprentissage, de formation, de financement, de recherche-développement ou d’exportation.

Le global et local sont devenus indispensables.