Les réseaux transeuropéens concernent 3 secteurs : le transport, l’énergie et les télécommunications.

La saturation du système de transport coûte chaque année, 1% du Produit Intérieur Brut européen, soit le budget annuel de l’Union Européenne. Les coûts de logistique et de transport aggravent la compétitivité de nos entreprises. L’incidence des transports sur le réchauffement climatique est dû à leur dépendance aux combustions fossiles. Le transport couvre aujourd’hui 96% des besoins énergétiques assurés par des sources énergétiques qui se tarissent et provenant de pays instables. Les rythmes actuels de consommation sont intenables. Le système européen de navigation Galileo doit garantir l’efficacité et la sécurité des transports en Europe.

Le transport est donc un facteur clé de compétitivité. Il s’agit aussi d’un secteur à fort potentiel de développement. L’industrie du Transport emploie 10 millions de personnes et représente, 4.5% de l’emploi total et 4.6% du PIB.

Pour EAJ-PNB il est nécessaire de :

-  passer d’une logique des transports à celle de la mobilité, dans un système de gestion de tous les systèmes de transport : la qualité du service, les coûts, la durabilité. On part des déplacements des personnes et de leurs besoins quotidiens : travail, loisirs, achats dans les commerces ...  Bilbao pourrait nous inspirer. La voiture concerne 10% des déplacements à Bilbao. Le reste combine marche à pied, vélos, autres déplacements doux, tranways, bus, métro, train de proximité.

- impulser le chemin de fer de façon réaliste, à partir des réseaux existants lorsqu’ils sont opérationnels comme en Pays Basque nord. Le chemin de fer, c’est 26 fois moins d’énergie consommée qu’une voiture

- développer le projet de ciel unique pour utiliser au mieux l’espace aérien

- développer les autoroutes de la mer et des bateaux plus surs

- impulser la recherche concernant les moteurs propres et les véhicules connectés et intelligents

- proposer un plan des déplacements pour le Pays Basque nord, à partir des normes européennes, françaises et à différentes échelles : l’intra-urbain, l’urbain et le péri-urbain, les bassins de vie ruraux et leurs interconnexions, les déplacements côte-intérieur  et ceux opérés avec les territoires voisins. Mais aussi l’optimisation des infrastructures : aéroports de Biarritz et Hondarribia, ports de Bayonne et Pasaia