Une réforme en cours

Imaginez un salarié en entretien de recrutement, sans connaître le travail qu’il devra réaliser ! C’est un peu la situation des candidats aux élections départementales. La réforme des départements, en particulier, leurs domaines d’actions est en débat à Paris. L’Etat manque du respect minimal à l’égard des candidats et des électeurs. Une preuve supplémentaire de son éloignement, de sa déconnexion du terrain. A croire qu’il souhaite alimenter « la machine à abstention ».

Une vocation sociale

Actuellement, le Département agit d’abord en faveur des publics les plus fragiles. En 2014, sur 787 millions d’euros de budget, le Conseil Général 64 consacre  320 millions d’euros à la solidarité, soit 40.6% du budget général. Le Conseil Général soutient les personnes âgées, handicapées, celles en difficulté sociale, ainsi que la petite enfance. Il conduit ses propres mesures et se charge de verser des aides prévues par l’Etat (PCH – Prestation de Compensation du Handicap, APA-Allocation Personnalisée d’Autonomie ou encore le RSA-Revenu de Solidarité Active). 97 millions d’euros sont consacrés aux déplacements, essentiellement, l’entretien des routes et les transports publics. 66 millions d’euros sont injectés dans l’économie et l’environnement, pour soutenir des entreprises, 2 stations d’altitude, ou encore contrôler la qualité des eaux de rivière et souterraines. 44 millions d’euros sont destinés à l’Education et à la jeunesse, dont l’entretien des collèges ou le financement de services de restauration. 19 millions d’euros sont consacrés au sport et à la culture et 16 millions d’euros concernent le logement et l’habitat. A noter que les dépenses de personnel, de remboursement de la dette et d’autres dépenses de moyens de fonctionnement accumulent 225 millions d’euros, soit le deuxième budget du département.