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19/11/2015
Jean Pierre Iriart : «une priorité : aménager le Pays Basque»
Le maire souletin dâAlos-Sibas-Abense nâa pas changĂ©. Les raisons qui lâont incitĂ© Ă dĂ©fendre le projet de CollectivitĂ© Territoriale sont toujours valables aujourdâhui, Ă lâheure du dĂ©bat sur lâintercommunalitĂ© du Pays Basque.
Le monde rural sortira-t-il gagnant d’une organisation commune avec le milieu urbain ?
Au-delà des considérations politiques et de la revendication ancienne des forces vives de ce territoire concernant la création d’une collectivité Pays Basque, nous devons être pragmatiques. La baisse des dotations de l’Etat prévus dans les années à venir, mettront en difficulté l’équilibre budgétaire de nos intercommunalités et de nos communes rurales. Il sera donc de plus en plus difficile de mener une politique publique, de soutenir nos entreprises et de conserver les services au plus près des citoyens. Ce n’est pas en nous regroupant entre « pauvres » de la Soule et de la Basse-Navarre, par exemple, que la situation s’améliorera. En effet, nous serions confrontés aux mêmes problèmes que peut poser l’EPCI unique en termes de gouvernance, compétences et fiscalité sans en avoir la puissance financière. Nous aurions donc une faiblesse budgétaire préjudiciable.
Quels sont les projets complémentaires entre les mondes rural et urbain ?
La création d’une EPCI Pays Basque ne réglera pas tous nos problèmes et, pour ma part, j’attends avant tout de la nouvelle collectivité qu’elle travaille sur un vrai et ambitieux aménagement de notre territoire.
A priori, le Pays Basque accueille de 1000 à 2000 nouveaux arrivants par an et, parmi eux, de plus en plus d’actifs. Il ne faudrait pas que tous s’entassent sur la côte car cela accentuerait les problèmes en termes de pression foncière, logements, etc… Il faut donc absolument consolidé et développer les bourgs centre de l’intérieur (Mauléon, Garazi, Baigorri, St Palais,…). Cela passera par un soutien fort aux entreprises locales afin qu’elles se développent et créer des emplois pour nos jeunes bien sûr, mais susceptibles aussi d’attirer d’autres gens désireux de s’éloigner un peu de la plage…
Si je prends l’exemple de la Soule, nous avons 1000 emplois industriels dans des PME qui travaillent sur des secteurs porteurs (aéronautique, plasturgie, …), il faut les soutenir dans leur stratégie industrielle en les aidant à diversifier leurs produits, à chercher de nouveaux débouchés… Pourquoi, pour cela, ne pas envisager d’accueillir un centre de recherches appliquées concernant les secteurs évoqués ? Par ailleurs nous avons une agriculture encore dynamique qui s’engage de plus en plus dans la vente directe. Dans la mesure où les circuits courts deviennent la norme, il est facile d’imaginer de mettre en place une relation producteurs-consommateurs entre l’intérieur et la côte et, pourquoi pas, un développement vers Bordeaux et Hegoalde !...En matière de tourisme enfin, une dynamique est à développer autour d’une image Pays Basque et un binôme mer/montagne.
En résumé, il faudra faire preuve d’audace et d’innovation pour répondre à l’attente de tous ceux qui soutiennent la création d’une collectivité à l’échelle d’Iparralde. (Itw lema 204)
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