" Pourtant les élus, représentants de cette population, doivent se positionner avant fin mai 2016, et décider si oui ou non, l'EPCI unique est une réponse à :

la simplification institutionnelle demandées par certains,

la nécessité de faire des économies de dépenses publiques

la nécessité de renforcer les territoires pour y trouver des solutions à la crise

la volonté identitaire, revendiquée par d'autres encore

…

Le Lema Eguna du 23 mars prochain sera l'occasion de rappeler :

-que la société basque ne découvre pas ce qu'est la gestion à l'échelle du Pays Basque tout entier : il est important de rappeler que depuis 24 ans (1992), elle a initié une démarche originale de développement territorial (Pays Basque 2010), puis créé un conseil des Elus et un conseil de Développement, contractualisé avec l'Etat et les collectivités sur des projets structurants : la Technocité, Compositadour, la création des cluster Agro et Glisse, la mise en œuvre de Charte de la Montagne Basque, le financement de l'OPLB...

-que ce projet d'EPCI est pour la première fois proposé par l'Etat lui même, alors même que chacune des demandes locales précédentes avaient essuyé des refus. Il faut rappeler également que ces fusions d'EPCI sont en cours dans tous les départements, et pas seulement au Pays Basque, car c'est la conséquence de la loi NOTRe

-que le Pays Basque a engagé une réflexion collective unique dans son histoire. Plus de 200 élus de tout bord et de tous les coins du Pays basque réfléchissent sur l'opportunité de cet EPCI unique depuis juillet 2014, et sur l'organisation de cet EPCI depuis juillet 2015.

Le Pays Basque n'est plus au stade du balbutiement et des réflexions. Elle est à un stade où elle doit s'engager. Pour cela, la société basque doit être mise au courant du travail déjà réalisé. Et si elle entend des voix s'élever contre le projet, c'est parce que le débat est libre et que dans la gestion du changement, la société est toujours confrontée à ceux qui craignent le changement par nature … Et c’est une réaction humaine et à ceux qui individuellement ont tout à perdre de cette nouvelle organisation."