Josu Erkoreka, porte-parole du Gouvernement Basque, Conseiller à l’Administration publique et à l’autogouvernement, Bingen Zupiria, Conseiller à la culture et à la politique linguistique, Estefanía Beltrán de Heredia, Conseillère à la sécurité, et Aintzane Ezenarro, la directrice de l’institut de la Mémoire, de la Concorde et des Droits de l’homme, « GOGORA », ont participé à la commémoration du 80ème anniversaire du bombardement de Gernika.

Dans son intervention, Josu Erkoreka appelle, « au droit à la vérité », face à des interprétations négationnistes, qui, « relativisent aujourd’hui la gravité des crimes commis » à Gernika, il y a 80 ans. Il nous rappelle, que ce bombardement de plus de trois heures et demie, perpétré par la Légion Condor allemande, alliée du régime franquiste, causa la destruction de la ville Biscayenne et la mort de plus de 1600 civils.

Il dénonce le fait que « Gernika attend toujours un geste du Gouvernement Espagnol, pour dénoncer les bombardements indiscriminés contre la population civile, condamner les crimes commis et reconnaître les victimes. »

Mémoire, Condamnation, Reconnaissance et Engagement

La présence du Gouvernement Basque montre, selon M. Erkoreka, « une volonté de mettre en place un travail de mémoire, dédié à un hommage réparateur des victimes » qui permettrait de « reconnaître toutes les victimes, condamner l’injustice des bombardements, honorer ceux qui ont lutté pour la défense de la liberté et de la démocratie et souligner notre engagement à maintenir cette mémoire vive ».