Ce matin, à Cambo-les-Bains, à Arnaga, Andoni Ortuzar, à la tête de la délégation d’EAJ-PNB, a pris part à la « Rencontre internationale pour avancer dans la résolution du conflit au Pays Basque », organisée par le Foro Social et Bake Bideak, avec le soutien du Groupe International de Contact. L’acte public a débuté par une minute de silence à l’égard de toutes les victimes du conflit. Au nom d’EAJ-PNB, Andoni Ortuzar a vérifié la dissolution unilatérale, effective et définitive d’ETA. Joseba Aurrekoetxea, burukide responsable de l’Organisation était également présent au nom de l’EBB, la direction nationale d’EAJ-PNB. Les autres représentants de notre mouvement : Pako Arizmendi, président de l’Ipar Buru Batzar, Joseba Egibar, président du Gipuzko Buru Batzar et participant aux rencontres de Lizarra-Garazi ; Unai Uhalde, président du Napar Buru Batzar, député foral au Parlement de Navarre et membre de Geroa Bai, enfin Eider Mendoza, présidente de l’Assemblée du Gipuzkoa.

Suite à la rencontre internationale, Andoni Ortuzar a lu cette déclaration :

Le cauchemar vécu par la société basque depuis 60 ans, s'achève aujourd'hui. Nous donnons crédit à l'annonce de la veille, ratifiée aujourd'hui par les représentants internationaux.

ETA disparaît enfin de notre vie. Nous espérions et souhaitions cette nouvelle, depuis des décennies. Notre première pensée va à toutes les victimes, ayant directement souffert du non-sens de la violence. Nous pensons également à tous ceux et toutes celles qui ont lutté et travaillé pour qu'arrive ce jour, une date que nous espérions bien plus tôt.

EAJ-PNB était en désaccord radical avec les objectifs et les méthodes d'ETA, depuis ses débuts. Son origine n'avait pas de sens et encore moins ses tristes et injustifiables actions. Une immense majorité de la société basque partage également ce sentiment. Aujourd'hui, nous voulons précisément féliciter notre société pour avoir été capable de résister à ETA et à ses attaques et empêcher ainsi que ne prospère son projet totalitaire.

Sans ETA, la société basque secoue le plomb de ses ailes et pourra voler en liberté pour être ce qu'elle veut être. Cela augure d'un avenir positif pour notre pays. Mais nous sommes conscients de notre triste passé et nous continuerons  à réclamer à ETA, une réponse à cette question : à quoi a-t-elle servi ?