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18/04/2019

Pour un second souffle de l’Union Européenne, en dépassant l’Europe des Etats

Lucien Betbdeder, candidat basque de R&PS, Sophie Bussière, candidate verte d’Urcuit et François Alfonsi, leader des candidats de R&PS, 9e sur la liste EELV/R&PS ont clairement défendu la nécessité de dépasser l’Europe des Etats par le haut et par le bas.

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Pour un second souffle de l’Union Européenne, en dépassant l’Europe des Etats

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Sophie Bussière (EELV) a situé la candidature écologiste, dans le contexte du Pays Basque. Lucien Betbeder, le maire abertzale de Mendionde et président du Biltzar des communes du Pays Basque a repris l’idée du « statut de l’euskara élaboré par EAJ-PNB ». Il veut faire entendre la voie de la proximité, dans une Europe des territoires, tout en soulignant sa sensibilité à l’égard des migrants.

« Pour un Statut de l’euskara »

Le Corse François Alfonsi, ancien eurodéputé, a mis en évidence les convergences de vues avec Europe Ecologie Les Verts. « Notre relation est ancienne avec des hauts et des bas, mais ce long partenariat montre que ce ne sont pas seulement des intérêts communs, nous partageons une philosophie commune. Nous sommes tous convaincus que la question climatique doit être traitée de façon locale et globale, à l’échelle de nos territoires et de l’Union Européenne ».

Manuel Valls et l’Italie europhobe

Il a déroulé l’axe de la campagne de R&PS, celui du dépassement des Etats, réduits à la défense de leur souveraineté, dans une logique du chacun pour soi, en pensant défendre leur propre intérêt. « Nous sommes convaincus que notre projet peut redonner un second souffle à l’Union Européenne. L’exemple des migrants est éloquent. On a réussi à faire d’un des pays les plus europhiles, l’Italie que je connais bien, un pays dirigé par un gouvernement anti-européen. De par sa situation géographique, l’Italie a dû faire face à l’afflux de migrants. Au nom de l’Etat français, Manuel Valls a été le premier dirigeant à refuser la solidarité européenne, en rejetant la répartition des migrants proposée par la Commission Européenne. Nous en payons le prix aujourd’hui ».

« lorsque les personnes se sentent représentées, cela fonctionne »

François Alfonsi a également mis en évidence le fait que « lorsqu’une population se sent représentée par une institution avec les pouvoirs adaptés à une situation, cela fonctionne ». Il a souligné « la nécessité de poursuivre l’institutionnalisation du Pays Basque par une Collectivité territoriale à statut particulier. A chaque cas, une institution adaptée, pour l’Alsace ou la Corse également ».

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