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21/01/2021

Le Lehendakari Urkullu s’est adressé par courrier au Premier ministre français

Le lehendakari Urkullu s’est inquiété auprès du premier ministre des restrictions de l’Etat français, mises en place entre la France et l’Espagne.

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Le Lehendakari Urkullu s’est adressé par courrier au Premier ministre français

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La fermeture des huit postes frontières engendre de nombreux problèmes pour les citoyens transfrontaliers.

Le 11 janvier, la France a fermé huit points de passage pour une durée indéterminée face à la menace terroriste. La nouvelle a été annoncée dans une déclaration de la préfecture du département des Pyrénées-Atlantiques, qui a déclaré que la mesure vise à « renforcer et à rationaliser les contrôles aux frontières ».

Pour les 4 000 à 5 000 personnes qui franchissent la frontière chaque jour, vers le Sud ou vers le Nord, essentiellement pour aller travailler, la situation s’est compliquée ces derniers jours. De façon plus générale, il est étonnant de constater que l’ensemble de la frontière franco-espagnole n’ait pas été fermée.

Le lehendakari propose d’étudier des alternatives à la fermeture de la frontière. La lettre a été envoyée en sa qualité de président de la nouvelle Eurorégion Nouvelle Aquitaine-Euskadi-Navarre.

Une demande désormais récurrente

Le Lehendakari Urkullu s’est adressé au chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, et au premier ministre français, Jean Castex, pour solliciter des informations sur la fermeture des postes frontières entre les deux États.

Fin mai 2020, le Lehendakari avait déjà demandé par lettre à Pedro Sánchez et au Premier ministre français de l'époque, Edouard Philippe, l'extension de la mobilité transfrontalière pour les habitants de l'Eurorégion Nouvelle Aquitaine-Euskadi-Navarre, qui justifient des impératifs familiaux, socio-économiques et sanitaires.

EAJ-PNB appelle l’Etat français à prendre en compte la spécificité du Pays basque, territoire partagé entre deux états, et du mode de vie de sa population. Même lorsque ces décisions sont justifiées par la lutte contre le terrorisme, ou la lutte contre l’épidémie COVID, la population basque ne peut en être la victime collatérale. Ces décisions ont tendance aujourd’hui à se répéter et il faut désormais que l’Etat français prenne l’habitude de consulter les institutions des territoires concernés.

EAJ-PNB appelle les gouvernements français et espagnol à organiser les restrictions aux frontières, en concertation avec le Gouvernement autonome basque, le gouvernement navarrais, la Communauté d’Agglomération Pays basque et le Conseil départemental des Pyrénées Atlantiques.

Crédit photo : Gouvernement basque, portail : www.irekia.eus

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