En marge des cérémonies du 14 Juillet, des jeunes ont proféré des injures et adressé des slogans anti-français à l’endroit de M. Irigoyen qui s’est défendu pacifiquement. Les élus d’EAJ membres de la majorité municipale lui expriment leur totale solidarité. Son mouvement d’humeur n’a aucun rapport avec un quelconque sentiment anti-basque. 

Ce type de provocations ne conduit qu’à des crispations qu’un parti démocrate comme le nôtre rejette au nom de la cohésion sociale, du vivre ensemble. Le respect des diversités d’appartenance nationale est pour nous fondamental. En tant que parti abertzale, EAJ est fier de célébrer, ce 14 juillet, les 127 ans de l’ikurriña, le drapeau de notre nation basque. Cela ne signifie en aucun cas, le rejet du drapeau français que d’autres Basques ont pour symbole national. L’entente sociale et l’enrichissement culturel individuel passent par des identités qui s’ajoutent et non des identités qui se rejettent. 

Certains jeunes actifs et des étudiants ont des difficultés à trouver leur place dans notre société, en particulier, sur la côte basque. Prix inabordables pour se loger, difficultés à circuler, euskara rejeté par le Conseil Constitutionnel, des touristes et des comportements parfois agressifs à l’égard de notre identité, sur fond de pandémie qui limite la liberté de chacun. Cette tension est réelle, mais ne peut justifier de tels comportements. Bien au contraire, nous devons faire bloc : jeunesse, société civile, élus locaux, pour trouver de vraies solutions à nos problèmes, respectueuses de notre identité et de nos aspirations d’émancipation.

Photo : lors de l’Aberri Eguna 2018 (fête de la patrie basque), célébré par EAJ, à St Jean de Luz, devant le buste du Lehendakari Agirre. M. Jean François Irigoyen, maire de la ville, aux côtés de Gaxuxa Elhorga-Dargains, élue jeltzale de son équipe municipale jusqu’en 2020 et Pako Arizmendi, président d’EAJ, en Pays Basque nord.