Dans un entretien accordé à un quotidien local, le ministre de l’Intérieur envisage un statut d’autonomie pour l’Ile de Beauté. 

EAJ-PNB regrette qu’un contexte d’extrême tension sociale ait précipité ce pas en avant du gouvernement français. Néanmoins, l’autonomie est envisageable parce qu’une majorité autonomiste tient les rênes du pouvoir en Corse, de façon réitérée, depuis 2015. Derrière l’effet d’annonce, l’autonomie aura du sens, si la nouvelle institution est en capacité de légiférer sur place, y compris sur le plan fiscal.  

EAJ-PNB constate qu’un territoire de plus de 300 000 habitants équivalent sur le plan démographique, au Pays Basque nord, est susceptible de devenir autonome, loin de la logique technocratique des grands ensembles régionaux.

EAJ-PNB défend en Pays Basque nord, une réforme interne de la Communauté Pays Basque : la décentraliser pour redonner le pouvoir aux élus. 

EAJ-PNB réitère également son projet de Collectivité Territoriale spécifique, avec des compétences départementales et régionales. Elle simplifierait les circuits de décisions, en évitant à l’institution de partager nombre de ses compétences avec le département 64 et la Nouvelle Aquitaine. Cette Collectivité aurait également un pouvoir normatif, dans des compétences comme le logement, le foncier, la langue basque ou la fiscalité.

Photo : Gilles Simeoni, président autonomiste de l'exécutif corse, avec des dirigeants d'EAJ-PNB, lors de l'Alderdi Eguna en 2019.