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26/04/2022
Analyse par l’EBB du résultat des élections présidentielles françaises
L'Euzkadi Buru Batzar, la direction nationale d’EAJ-PNB salue la réélection d'Emmanuel Macron à la présidence de la République française, après avoir obtenu plus de 58% des suffrages exprimés et le soutien de près de 19 millions de personnes.
En Pays Basque nord, Emmanuel Macron a obtenu en pourcentage un soutien encore plus important. Marine Le Pen, la candidate d'extrême droite a été au contraire moins soutenue. Il s’agit d’un réel motif de satisfaction. La victoire d’Emmanuel Macron sur Marine Le Pen est une bonne nouvelle pour l'Europe, au regard des années décisives à venir. Le président de la République française sera l'une des principales références de l'Union européenne, au moment d’avancer de façon significative dans la construction européenne et dans sa nécessaire intégration politique.
Les analyses du résultat des élections présidentielles de dimanche demeurent des motifs d'inquiétude. Ces élections ont enregistré une montée des populismes d'extrême droite, ainsi qu’une forte abstention. Deux défis que la France, ses institutions démocratiques et ses dirigeants doivent relever en priorité et rapidement, à l’occasion des prochaines élections législatives, en Juin. Ces défis sont communs au reste de l'Europe. Ils obligent à un travail de proximité et à une coopération efficace entre les partis politiques. Conformément à sa trajectoire européenne et centenaire, EAJ-PNB assumera la responsabilité qui lui incombe.
D'un point de vue basque, nous saluons les résultats enregistrés en Ipar Euskadi. Ils illustrent l'engagement démocratique de notre pays. Le résultat obtenu ne peut et ne doit pas être utilisé par le président élu, comme un prétexte pour faire la sourde oreille et négliger la vague de critiques et de mécontentement, issue de la société civile basque. Elle exige une réponse rapide en termes de démocratie et de justice sociale. Au cours des cinq prochaines années, EAJ-PNB restera très vigilant pour dénoncer et agir comme contre-poids à toute menace centralisatrice, comme par exemple, l'annulation l'an dernier de trois articles clés de la «loi Molac». Durant ce second mandat d’Emmanuel Macron, nous serons particulièrement attentifs à toute mesure qui impliquerait une remise en question, un abandon ou un recul sur tout aspect lié à la culture basque, en général, et à la langue basque, en particulier.
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